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Histoire du musée
L'Hôtel Julia
L'Hôtel Julia

Julia Guillou (1848-1927) a donné son nom à l’hôtel qu’elle dirige de nombreuses années, faisant de ce lieu un incontournable de Pont-Aven. Le nouveau Musée de Pont-Aven occupe désormais l’ancienne annexe de cet hôtel.

Un hôtel réputé, une clientèle très artistique

Née à Pont-Aven, elle fréquente l’école des religieuses de Riec, où elle apprend à lire et écrire. Le « Grand Hôtel » de Concarneau l’emploie pendant dix ans, ce qui lui permet d’acquérir les connaissances du métier de serveuse. Quittant Concarneau en 1870, elle remplace la propriétaire de l’Hôtel des Voyageurs, Madame Feutray, pendant son absence. A son retour de voyage, cette dernière met fin à ses jours et les pensionnaires demandent à Julia de prendre la suite. Grâce à un emprunt, elle acquiert l’hôtel. Sa clientèle se constitue en grande partie de peintres américains et anglais qui fréquentent Pont-Aven depuis les années 1850. La réputation du lieu, de sa table et de son hôtesse se répand rapidement.

Construction d’une annexe prestigieuse

En 1881, l’acquisition d’une maison en toit de chaume sur la place principale de Pont-Aven lui permet d’envisager la construction de la première partie de l’annexe de son « Hôtel Julia ». En 1900, une seconde partie attenante à la première est construite et accueille la salle à manger (Salle Julia), les cuisines et le bar. Les chambres et les ateliers occupent les étages. L’ensemble devient officiellement « L’Annexe de l’Hôtel Julia ».

De multiples panneaux de bois, peints par les artistes séjournant à l’hôtel, recouvrent les murs. La clientèle est présente toute l’année et y descend pendant plusieurs semaines, accompagnée de domestiques. Des soirées, des concerts et des bals pour distraire les pensionnaires sont organisés par Mademoiselle Julia, « la bonne hôtesse ». L’hôtel offre de nombreux emplois aux habitants : laveuses et repasseuses, location de voitures avec chauffeurs, etc.

1938, fermeture de l’hôtel

Après 1915, la santé de Julia Guillou se dégrade. C’est sa nièce qui reprend l’établissement à partir de 1917. La crise de 1929, les changements de mode de vie des clients, ainsi que l’attrait pour d’autres régions ont raison de l’établissement qui se voit contraint de fermer ses portes en 1938. Le mobilier et tout ce que contient l’hôtel, est vendu aux enchères.

La Seconde guerre mondiale

Au début de la Seconde guerre mondiale, 205 réfugiés du nord de la France occupent l’hôtel alors vide. En juillet 1940, les réfugiés repartent ou se relogent chez l’habitant. Les Allemands occupent l’hôtel. Par la suite, les Forces Françaises de l’Intérieur réquisitionnent l’hôtel vandalisé pour en faire une infirmerie. Ce sont finalement les personnes âgées de l’hospice de Quimperlé qui y sont transférées à la fin de l’année 1944 dans une grande promiscuité.

1946, le bâtiment devient communal

En 1946, la commune acquiert l’hôtel pour y installer les services de la Mairie au prix de 3 millions de francs de l’époque. Des travaux d’aménagement sont alors réalisés. Le fumoir devient la Salle des mariages et du Conseil Municipal.

La Salle Julia accueille les bals et réceptions. Le premier étage reçoit les services administratifs : secrétariat, bureau du maire, cadastre, perception. Il y eut même une salle pour la consultation des nourrissons.

Le second étage est occupé par un bureau des affaires maritimes. Les troisième et quatrième étages accueillent des appartements de fonction.

La création du musée municipal

En 1953, cinquantenaire de la mort de Paul Gauguin, la première grande exposition de peinture sera présentée dans la salle des mariages de l’Hôtel de ville. A cette occasion, le Louvre prête le tableau La belle Angèle. Jusqu’en 1984, les locaux du rez-de-chaussée sont loués à des artistes.

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