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Les ROUART, de l’impressionnisme au réalisme magique
Le Musée de Pont-Aven présente, du 26 mars au 18 septembre 2016, les œuvres de trois générations de peintres issus de la famille Rouart, illustres collectionneurs, mécènes et artistes.
Les ROUART, de l’impressionnisme au réalisme magique Le Musée de Pont-Aven présente, du 26 mars au 18 septembre 2016, les œuvres de trois générations de peintres issus de la famille Rouart, illustres collectionneurs, mécènes et artistes.

Estelle Guille des Buttes-Fresneau, Conservatrice en chef du Musée de Pont-Aven, assure le commissariat scientifique de cette exposition itinérante, présentée d’abord à l’Atelier Grognard de Rueil-Malmaison, puis au Musée de Pont-Aven en 2016. Elle est réalisée en partenariat avec l’Académicien Monsieur Jean-Marie Rouart, et Madame Colette Bal-Parisot, directrice du centre d’expositions l’Atelier Grognard de Rueil-Malmaison.

La saga artistique de la famille Rouart se décline en plusieurs prénoms sur trois générations successives d’artistes : Henri (1833-1912), Ernest (1874-1942) et Augustin (1907-1997). S’il est rare de constater une telle cohérence dans le temps, il est plus exceptionnel encore d’assister à l’éclosion de talents aussi distincts sous un même patronyme. L’incroyable aventure commence avec Henri Rouart. Avant de devenir ingénieur, puis grand industriel (entreprise Rouart et Mignon), il fut élève de Camille Corot (1796-1875) : c’était un bon départ. Il en a gardé une passion irréversible pour la peinture, qu’il cultive à plein temps, passée la cinquantaine. Très discret, il expose malgré tout régulièrement au Salon à partir de 1868, puis rejoint le cercle des impressionnistes, ce dès l’éclosion du mouvement en 1874. Comme ses amis peintres, il aime pratiquer son art à l’air libre, avec un goût revendiqué pour le paysage et ses perpétuelles variations. Sa fortune professionnelle l’autorise non seulement à financer, avec Gustave Caillebotte, les expositions impressionnistes mais aussi à se constituer, dès la fin des années 1860, une collection privée d’une très grande qualité.

 

L’incroyable aventure commence avec Henri Rouart. Avant de devenir ingénieur, puis grand industriel (entreprise Rouart et Mignon), il fut élève de Camille Corot (1796-1875) : c’était un bon départ. Il en a gardé une passion irréversible pour la peinture, qu’il cultive à plein temps, passée la cinquantaine. Très discret, il expose malgré tout régulièrement au Salon à partir de 1868, puis rejoint le cercle des impressionnistes, ce dès l’éclosion du mouvement en 1874. Comme ses amis peintres, il aime pratiquer son art à l’air libre, avec un goût revendiqué pour le paysage et ses perpétuelles variations. Sa fortune professionnelle l’autorise non seulement à financer, avec Gustave Caillebotte, les expositions impressionnistes mais aussi à se constituer, dès la fin des années 1860, une collection privée d’une très grande qualité. L’hôtel particulier qu’il possède, rue de Lisbonne, à Paris, est l’écrin d’un très grand nombre d’œuvres, qu’il choisit le plus souvent avec son ami Degas (1834-1917). Ce dernier l’encourage notamment à soutenir des artistes qui lui sont contemporains, souvent décriés par l’Académie. Paul Gauguin (1848-1903) lui cède, ainsi, des œuvres à son retour de Tahiti. Sa collection particulière, dispersée en 1912 en trois ventes publiques, toutes remarquées, est à l’origine de l’entrée d’œuvres prestigieuses dans les musées. C’est le cas de Nave Nave Mahana (Jours délicieux en langue maori), premier Gauguin à être inscrit à l’inventaire d’une collection publique française, celui du Musée des Beaux-arts de Lyon, en 1913. Ses choix de collectionneurs sont aussi associés à l’œuvre de son maître puisqu’il a acquis en tout 47 œuvres de Corot. L’amateur d’art éclairé a, par ailleurs, contribué à remettre Le Gréco à l’honneur. Degas aurait prophétisé : « Tu seras béni, homme juste, dans tes enfants et les enfants de tes enfants ». L’œuvre d’Ernest puis d’Augustin lui donne tour à tour raison.  

Ernest Rouart est le quatrième enfant d’Henri et l’unique élève de Degas, lequel le marie à Julie Manet (1874-1966), fille de Berthe Morisot (1841-1895) et nièce d’Edouard Manet (1832-1883). Degas lui impose un enseignement rigoureux, d’abord basé sur l’apprentissage puis la maîtrise du dessin, pour copier ensuite les maîtres anciens. Cette solide formation autorise Ernest à exposer dès l’âge de vingt-cinq ans au salon des Indépendants, ainsi qu’au salon d’Automne. En plus de la peinture, il aime pratiquer l’eau-forte. C’est seulement une dizaine d’années avant sa mort, qu’il ose s’affranchir de l’enseignement de Degas pour offrir une tonalité « balthusienne » à ses œuvres. Ardent défenseur de la collection constituée par son père et mécène, il a racheté plusieurs de ses œuvres en 1912, pour en offrir certaines quelques années plus tard au Musée du Louvre.

Neveu d’Ernest Rouart et d’Ernest Chausson, Augustin Rouart est aussi le petit-fils de deux peintres : Henri Rouart évoqué précédemment et Henry Lerolle (1848-1929), son mentor. Si son inspiration émane d’abord d’une tradition réputée classique (Holbein, Poussin, Ingres) et, s’il est aussi influencé par Maurice Denis (le « Nabi aux belles icônes »), son style est avant tout le reflet d’un caractère indépendant et d’une âme solitaire. Au moment où l’abstraction s’impose, Augustin Rouart continue à peindre ce qu’il voit avec sa mystérieuse sensibilité. C’est ce que Bruno Foucart qualifie de « réalisme magique ». Découvert en 2004, lors de l’exposition « Au cœur de l’impressionnisme – La famille Rouart », au Musée de la vie romantique, à Paris, c’est ensuite l’exposition monographique du Musée des années 30, à Boulogne-Billancourt, qui a mis en lumière la facture de cet artiste trop méconnu, à travers une sélection inédite de portraits, paysages et natures mortes.

Grâce aux prêts généreux des collectionneurs privés et des musées, et par l’entremise de seulement trois pinceaux, un peu plus de cent ans de création nous sont offerts à l’occasion de cette exposition temporaire : « Les Rouart : de l’impressionnisme au réalisme magique ». Les passions privées et croisées des Rouart sont ainsi révélées, tout comme leurs dons artistiques, telle une heureuse fatalité transmise par filiation. Le parcours dans les nouvelles salles d’exposition du musée s’organise en trois sections consacrées chacune à l’un des artistes.

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